Ben moi, si à un moment où je n'avais pas de voiture à acheter, j'avais remarque l'Austin Metro qui était loin de devenir Rover série 100, le premier contact que j'avais eu avec Rover était la réputation désastreuses des Rover série 200 MkI, confortée par le fait que "c'était une Honda rebadgée" et comme tout un chacun le savait à l'époque (en plein coeur des années 80), les "voitures jap, c'est de la daube". Au tout début des années 90, la série 200 MkII avait sensiblement fait évoluer l'image de Rover vers non pas le bon mais carrément l'excellent. Aussi quand j'ai pu et voulu acheter une voiture neuve fin 1992, je m'étais arreté à l'expo temporaire d'un concessionnaire dans un centre commercial. Mais il n'existait qu'une seule finition pour le turbo diesel, la GSD, la plus luxueuse, et cela excedait mon budget donc je finis par choisir une R19 RN dT. Lorsque 7 ans plus tard je me retrouvais à pied suite à une mauvaise rencontre une sale nuit juste avant l'hiver avec un troupeau de sangliers sur une autoroute, quand dans mes recherches d'une nouvelle voiture, cette fois d'occasion je tombais sur une 218 GSD turbo de juin 92 à prix allechant (les R19 cotaient monstrueux), je pris rendez-vous avec le vendeur. Vette voiture de première main ne serait disponible qu'à la livraison de la VW neuve commandée par le gars mais quand après l'éssai je dus reprendre le volant de la... R18 qu'on m'avait gentiment preté, je me trouvais bien malheureux tout à coup. Je décidais néanmoins, connaissant mal les Rover de prendre l'avis d'une vague relation qui était grand connaisseur de Rover (et propriétaire d'une série 600) qui l'éssaya aussi et me donna un geu vert sans réserve. Je la réservais donc aussitôt et passais quelques semaines bien désagréables à l'attendre. Et je l'ai eue et j'en fus bien content... pendant deux mois, d'abord une fuite à la pompe à eau puis une série de joints de culasse en moins de deux ans et quart font qu'elle marine au fond d'un box depuis bientôt 4 ans, les R19 ayant baissé, j'en ai repris une mais de temps à autre, quand les bécanes qui occupent aussi le box me le permettent, je vais m'assoir au volant de ma Rover et je profite de l'agrément de cet habitacle tellement classe, confortable et relaxant. C'est la deuxième voiture avec laquelle j'ai été le plus emm**** au niveau de la mécanique, peut-être même la première, en fait, mais voilà, le pire sentiment que j'arrive à éprouver à son égard est l'indulgence. Pire, après avoir éssayé au printemps 2000 une 45 turbo D pack luxe, si j'avais retrouvé du boulot depuis, c'est avec ça que je roulerais. Me voilà donc Roverophile. Dites moi Docteur, ça se soigne? Non? Vous êtes bien sur? Merci Docteur! Voilà enfin une bonne nouvelle!