A savoir..:
Point d’ébullition : C’est là une caractéristique principale. Lors d’un freinage, l’énergie cinétique du véhicule est transformée en chaleur au niveau des garnitures de frein. Cette chaleur peut être très importante (disque de frein porté au rouge sur les voiture de rallye). Une partie de cette chaleur est transmise au liquide de frein par conduction. Si le liquide de frein se met à bouillir, des bulles de gaz apparaissent dans le circuit et le freinage devient inefficace.
Incompressibilité : Si le fluide utilisé est compressible, la pédale devient élastique (spongieuse) au point même d’arriver en butée sans transmettre l’effort maximum. Le gaz étant très compressible (sphères de suspension de Citroën), il convient donc de l’éliminer du circuit par une purge rigoureuse.
Fluidité : Il est impératif que le liquide garde une grande fluidité à froid et à chaud. Si le liquide de frein fige comme votre huile de cuisine par grand froid, il aura beaucoup de difficulté à transmettre la pression de la pédale vers les pistons. D’autant plus que les tubulures ne sont pas d’un très gros diamètre !
Lubrification : Le fluide utilisé participe à la lubrification des pièces en mouvement dans le circuit de freinage (joints, pistons).
Protection anticorrosion : Les organes hydrauliques de freinage étant en acier et non peint, ils sont sensibles à l’oxydation (rouille). L’eau étant un puissant oxydant, c’est l’un des points faibles des liquides de freins classiques, qui se chargent très rapidement en eau avec l’humidité de l’air.
Compatibilité avec les joints : L’étanchéité est généralement faite par des matériaux souples, et les caoutchoucs tiennent la vedette dans ce rôle. Il semble évident que le liquide de frein ne doit pas réagir pas avec les caoutchoucs. Pourtant il faut être attentif, car les caoutchoucs ont énormément évolués depuis le caoutchouc naturel. Les véhicule anciens, ont été équipés de caoutchoucs naturel, et certains liquides moderne ne sont pas compatibles avec ces joints.